Les systèmes politiques des états africains à l’ère précoloniale

L'Afrique est le plus vieux continent du monde, et il est considéré comme le berceau de l'humanité ou comme le continent où le premier homme fit son apparition. Les recherches ou les fouilles archéologiques entreprises depuis longtemps par de nombreux chercheurs ou savants africanistes ont révélé la véracité de cette thèse scientifique car les plus vieux vestiges humains préhistoriques ont été découverts dans ce continent en Tanzanie à Oldway. Le zindjanthrope qui est le vestige humain préhistorique le plus ancien révèle scientifiquement l'apparition première de l'homme sur ce continent. Le continent africain possède donc une antériorité historique par rapport à d'autres du fait de l'apparition du premier homme sur ce continent et de la première civilisation humaine qui en a vu le jour et est le témoin des mutations et du développement de cette civilisation dans le temps à travers l'évolution humaine de la préhistoire jusqu'à l'Antiquité.

[...] Les peuples s茅dentaires dans le continent profitaient des avantages naturels ou des conditions mat茅rielles de leur existence sans se d茅placer ailleurs pour rechercher des nouvelles conditions de vie propices 脿 leur survie . Le s茅dentarisme des peuples africains 茅tait donc le plus souvent d沒 ou caus茅 par l'abondance des richesses naturelles ou des conditions mat茅rielles favorables existant sur les lieux g茅ographiques de ces peuples . Les peuples africains s茅dentaires vivaient le plus souvent des avantages ou des atouts naturels li茅s 脿 la proximit茅 des mers , des fleuves ou des rivi貓res qui pouvaient permettre l'exercice facile de la p錨che et de l'agriculture avec la possibilit茅 d'arroser ou de fertiliser les sols en se servant de l'eau issue de ces cours d'eau ou des pluies abondantes car les peuples s茅dentaires vivant 脿 c么t茅 des cours d'eau ( fleuves , rivi貓res etc . [...]

[...] Les activit茅s de l'agriculture , de la p錨che , de l'茅levage et de la chasse 茅taient exerc茅es essentiellement pour nourrir les familles ou les clans et surtout pour nourrir le roi et ses serviteurs . Les sujets du royaume ou de l'Empire qui se livraient ce type d'activit茅s 茅taient tenus de r茅pondre d'abord aux besoins du roi avant de r茅pondre 脿 ceux de leurs familles . Le roi et ses collaborateurs poss茅daient un droit privil茅gi茅 ou sacr茅 sur les activit茅s paysannes ou sur le d茅roulement des activit茅s paysannes . Les activit茅s paysannes se d茅roulaient au profit du roi et 茅taient plac茅es sous le contr么le du roi et de ses serviteurs . [...]

[...] L accession au tr么ne royal 茅tait beaucoup plus interdit aux femmes mais ouvert aux hommes ou aux enfants de sexe masculin pour d茅fendre efficacement int茅grit茅 territoriale du royaume ou de l'Empire qui n茅cessitait la force , le courage et la bravoure . La d茅fense des attributs du royaume et de l'Empire n茅cessitait la capacit茅 de pouvoir mobiliser les hommes et les femmes aptes de mener les combats physiques contre les peuples agresseurs ou envahisseurs . La succession au pouvoir royal par les enfants du sexe masculin au d茅triment des enfants du sexe f茅minin 茅tait donc fond茅e sur le mobile de la guerre ou de l'affrontement physique entre les peuples qui exige l'acquisition des capacit茅s physiques et d'autres aptitudes physico-morales attribu茅s naturellement aux hommes . [...]

[...] Les vastes mouvements de migration des soci茅t茅s nomades avaient surtout pour effet de d茅stabiliser les rapports entre les groupes humains organis茅s en village ou en nation . Elles avaient la caract茅ristique de remettre en cause la paix et la stabilit茅 sociale 茅tablie au sein des soci茅t茅s africaines s茅dentaires structur茅es fortement de mani貓re interne autour de la notion des terres nourrici貓res . Les mouvements de migration entrepris par les soci茅t茅s africaines nomades permirent ou eurent pour effet de d茅truire les soci茅t茅s africaines et leurs groupes humains regroup茅s sur un m錨me territoire autour des valeurs sociales et 茅conomiques uniques . [...]

[...] La croyance religieuse ou divine sera le facteur de la construction des soci茅t茅s africaines et servira de socle ou de fondement aux soci茅t茅s dans leurs rapports avec l'ext茅rieur ou dans leur constitution interne . Le pouvoir des chefs ou des notables africains repose essentiellement sur cette forme de croyance car les peuples africains ont des chefs ou des rois qui tirent la l茅gitimit茅 de leur pouvoir sur la croyance divine ou religieuse . le pouvoir des rois ou des chefs africains est d'abord un pouvoir divin ou religieux . [...]