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?Cette section a besoin d'être synthétisée?(14 décembre 2022).
Motif?: toute cette partie décrit les critiques provenant quasiment exclusivement de Mozilla..
Contribution à la radicalisation des opinions et à la diffusion de préjugés
Parmi les reproches faits à la plate-forme, figure le fait que (comme dans Twitter, Facebook et d'autres réseaux sociaux)[151], en dépit d'efforts annoncés, l'algorithme de son IA n'est en 2022 toujours pas ??digne de confiance?? (expression ici à entendre au sens que lui donne un livre blanc de 2020 sur ce que serait ??une IA digne de confiance??[152]), car elle favorise[153]?: une radicalisation progressive, un problème étudié par Zeynep Tufekci, synthétisé dans un article intitulé L'algorithme de recommandation de YouTube a un c?té obscur?; YouTube’s Recommendation Algorithm Has a Dark Side) publié dans Scientific American en avril 2019[154]?; l'extrémisme politique[155],[153]?; les préjugés idéologiques[156], alors même que la PDG de YouTube (Susan Wojcicki) affirme régulièrement que la plateforme optimise son système de recommandation de manière à lutter contre la désinformation, au profit de la ??satisfaction des utilisateurs??[157].En 2019, la Fondation Mozilla publie une étude ??Regrets YouTube?? qui dénon?ait le fait que l'algorithme de recommandation vidéo de YouTube pouvait promouvoir des vidéos contenant de la désinformation, des propos haineux et des contenus violents même chez les utilisateurs utilisant les outils mis à leur disposition par la plateforme pour éviter la répétition d'affichages de tels contenus[158],[153]. Mi-2021, la Fondation Mozilla réalerte sur le fait que ??les recherches de Mozilla et d'innombrables autres experts ont confirmé qu'il existe des dommages importants associés aux algorithmes de YouTube[159])??. Il existe, selon la Fondation Mozilla, un décalage fondamental entre les algorithmes optimisés pour favoriser les incitations commerciales et ceux optimisés pour le bien-être des personnes[160]. En décembre 2023, une étude des universités Princeton et UC Davis indique que Youtube recommande des contenus en moyenne en accord avec les parti-pris du lectorat, lorsqu'ils existent, avec toutefois un affichage de davantage de contenus orientés tendant à droite qu'à gauche pour les personnes politiquement modérées[161]. Mauvaise expérience utilisateur selon MozillaEn 2022, Mozilla publie un rapport intitulé ??Ce bouton fonctionne-t-il???. Il porte sur les effets et mécanismes de retour de l'utilisateur vers la plateforme vidéo, et il conclut que les internautes ne peuvent toujours pas efficacement contr?ler leur expérience sur la plateforme. L'internaute est, selon le rapport, exposé malgré lui à de très nombreuses vidéos controversées, par un algorithme qui ne tient pas ou peu compte des fonctions like/dislike (boutons ??Je n’aime pas?? ou ??Ne pas recommander?? ) supposées permettre aux utilisateurs de contr?ler les recommandations de l'algorithme, et les résultats de la recherche par mots-clé, afin notamment de trouver ce qu'ils cherchent et d'éviter les contenus non-désirés[153]. 22?722 internautes ont collaboré avec Mozilla, qui a ainsi pu analyser 567?880?195 vidéos qui leur ont été recommandées par YouTube (c'est le plus grand audit expérimental et participatif de YouTube par des chercheurs indépendants). 2?757 participants ont accepté de répondre à un questionnaire sur leurs expériences avec l'algorithme de recommandation de YouTube. En analysant leurs réponses, malgré les alertes lancées en 2021 par Mozilla, cette étude n'a pas constaté d'amélioration dans la manière dont les utilisateurs ne se sentaient pas capables de correctement contr?ler le type de vidéo que YouTube affiche préférentiellement, malgré de nombreuses stratégies différentes testées pour contr?ler leur expérience avec l'algorithme de recommandation. Le bouton "Ne pas recommander la cha?ne", semble toujours inefficace[153]. Droits d'auteur RemixLa contrefa?on est un risque majeur pour YouTube. En effet, la diffusion de contenu protégé par le droit d'auteur entra?ne un risque de procès de la part des ayants droit, semblable à celui qu'a connu la plate-forme de téléchargement numérique Napster. Pourtant, les vidéos présentes sur YouTube reprennent souvent du contenu protégé par le droit d'auteur, sans que ladite vidéo ne soit nécessairement une version piratée d'un film. Il peut s'agir, en effet, de l'utilisation d'une image, d'une musique, d'un extrait de film protégé par le droit d'auteur. Ces ?uvres protégées sont en général utilisées pour illustrer le propos de la vidéo. En France, la loi n'a jamais vraiment tranché sur le droit à la citation audiovisuelle?; la réutilisation d’?uvres protégées, même d'un extrait, y est donc le plus souvent soit tolérée soit interdite en fonction des ayants droit. Cependant, le droit moral des auteurs est de plus en plus respecté, celui-ci impose de référencer le nom des auteurs des ?uvres utilisées. (Si cette pratique est courante pour les musiques et les extraits vidéos, elle reste assez marginale pour les images[réf.?nécessaire]). Il est à noter que ces dernières années les positions changent et les ??gros?? vidéastes pensent à citer l'origine des citations. Il existe cependant toujours une grande disparité entre YouTube et d'autres médias comme la télévision[162]. Rémunération des vidéastesLes vidéastes (dits ??YouTubeurs??) peuvent choisir de monétiser leurs vidéos en autorisant l'affichage de publicités avant ou pendant la lecture de la vidéo. La rémunération des vidéastes au titre de vidéos bafouant le droit d'auteur est problématique. Aussi, YouTube signe des accords avec certains grands studios (Warner Music fin septembre 2006, puis CBS, Universal et enfin Sony en octobre 2006). Ces accords prévoient que les contenus protégés pourront être supprimés grace à un système de filtrage, ou qu'ils pourront être diffusés gratuitement moyennant un partage des revenus publicitaires avec les ayants droit[163]. Les ayants droit japonais, regroupés dans la Société japonaise pour les droits des auteurs, des compositeurs et des éditeurs (JASRAC), sont pour l'instant opposés à de tels accords. Ils ont demandé et obtenu le retrait de près de 30?000 vidéos[164]. D'autres pays interdisent purement et simplement l'accès au portail. Le jeudi 30 septembre 2010, le site annonce un partenariat avec la Sacem. Celui-ci concerne la période 2006-2012. Cela permet au site Internet de pouvoir diffuser en légalité les ?uvres (musicales) de la Sacem. La rémunération se fait en fonction du nombre de visionnages et le montant de l'accord est tenu confidentiel[165]. Le 17 ao?t 2011, YouTube annonce sur son blogue officiel un accord avec les ayants droit associés à la National Music Publishers Association?(en) (NMPA), afin d'établir une meilleure gestion de leurs chansons[166]. La gestion des droits d'auteurs sur YouTube via son système Content ID est régulièrement décriée. Ce système automatique de détection des violations des droits d'auteur fait parfois des erreurs, tels des faux positifs, et peut aussi se laisser abuser par des demandes infondées. En ao?t 2012, le blocage par un groupe de médias d'une vidéo de la NASA, pourtant dans le domaine public comme toute ?uvre de l'agence spatiale, a créé la polémique[167],[168],[169]. Début 2014, Google a prévu de modifier la politique de droits d'auteur sur YouTube. Toutes les vidéos ne disposant pas de l'autorisation des ayants droit doivent être supprimées[170]. En juin 2014, YouTube met en place de nouvelles conditions tarifaires à destination des artistes, pour son service de diffusion en flux (??streaming??) par abonnement. Les artistes refusant ces conditions se voient refuser l'accès à YouTube[171]. Le 6 décembre 2016, les députés fran?ais votent une loi surnommée la ??taxe YouTube?? prévoyant de taxer les revenus générés par la publicité sur YouTube en faveur des créateurs de vidéos[172]. YouTube et les majors devancent la loiPlut?t que d’appliquer la loi en supprimant automatiquement le contenu illicite, YouTube a choisi d'informer l'ayant droit et de lui laisser le choix entre la suppression de la vidéo, le blocage de sa piste son ou sa monétisation à son profit[réf.?nécessaire]. Ainsi, au lieu de supprimer massivement des vidéos, YouTube maintient la mise en ligne de la plupart, puisque les ayants droit préfèrent s’approprier l’exploitation commerciale des vidéos litigieuses[réf.?nécessaire]. Selon le magazine Capital, en 2021, la question s'est notamment posée de manière délicate quand la plateforme d'hébergement de vidéos a menacé de supprimer la cha?ne de Sud Radio, qui compte 300?000?abonnés, obligeant son directeur général Patrick Roger à réagir, en raison de propos tenus pendant la crise du Covid, sur son antenne, par divers invités tels que le professeur Christian Perronne et d'autres qui remettaient complètement en question la pertinence de vaccins contre le Covid ou la dangerosité de ce virus lors de leurs interventions au micro de Sud Radio[réf.?nécessaire]. Dans le monde de la musique, l’enjeu est de taille. Les covers (ou reprises de chansons) cumulent les milliards de vues[173]. Certaines majors du disque ont compris l’enjeu et permettent aux internautes de reprendre les chansons qu’ils produisent, tout en partageant équitablement les revenus publicitaires[174]. D’autres vont plus loin en autorisant les reprises de leurs chansons, sans contrepartie, même si celles-ci génèrent des revenus publicitaires pour les YouTubeurs. C’est la stratégie adoptée par Disney à partir de 2014. à l’occasion de la sortie du film La Reine des neiges, produit par la firme, les reprises de la chanson phare (Let it go) se multiplient sur YouTube. Ce n’est rien d’autre qu’une démonstration du succès du film auprès du public. Si le clip original a été visionné plus d’un milliard de fois, ses soixante mille covers rassemblent soixante millions de vues. Disney est avant tout une entreprise à but lucratif?: il est donc surprenant de voir le groupe renoncer à cette manne financière. Mais ce serait oublier que le groupe a racheté en avril 2014 le network Maker Studios pour la somme d’un milliard de dollars[pas?clair]. Les réseaux multicha?nes sont à la tête d’un certain nombre de cha?nes YouTube, en particulier les plus populaires?: en échange d’un pourcentage des revenus publicitaires, les réseaux fournissent des services aux cha?nes affiliées, notamment en termes de visibilité. Ainsi, les cha?nes affiliées à Maker Studios se trouvent protégées par Disney au lieu d’être menacées[175]. Impact environnemental Article connexe?: Streaming#Impact environnemental.Selon un rapport de juillet 2019 de l'association fran?aise The Shift Project, la vidéo en ligne (streaming vidéo) était responsable d'environ 1?% des émissions de gaz à effet de serre mondiales en 2019. ??Youtube et les sites du genre(sic)?? seraient responsables d'environ 20?% des émissions liées à l'usage de vidéos en ligne[176]. Contenus violentsPlusieurs vidéos violentes ont d? être retirées du site[177]. Des agressions sont ainsi filmées et diffusées sur YouTube[réf.?nécessaire]. Des combats de chiens sont aussi diffusés[178]. La secrétaire d'état à la solidarité de la France, Valérie Létard, échoue cependant à faire retirer une des chansons du rappeur Orelsan jugées particulièrement violentes, le site se limitant à en interdire l'accès aux personnes non enregistrées ou de moins de 18?ans[179]. En date du 16 avril 2011, de nombreuses vidéos hébergées par YouTube comprennent plus de 4?000?clips (d'internautes fran?ais) pr?nant ouvertement l'apologie du néonazisme tout en se rendant ouvertement complices d'incitation à la haine raciale. Le premier axe est l’harmonisation des législations nationales en ce qui concerne la définition des infractions répertoriées par la Convention et dont fait partie intégrante un protocole additionnel ??incluant la propagation via Internet d’idées racistes et xénophobes??.[réf.?nécessaire] Le 10 mai 2019, des manifestantes du mouvement Operation Shutdown protestent devant les locaux de YouTube à Londres, au Royaume-Uni, car le site d'hébergement en ligne encouragerait selon elles à la violence à l'arme blanche en laissant publier des vidéos violentes sur la plateforme. La cofondatrice déclare qu'??on est là pour montrer à YouTube qu'ils ont du sang sur les mains??[180]. Contenus choquants pour les enfants Article détaillé?: Elsagate. Liberté d'expression Articles détaillés?: Blocage de YouTube et Censure d'Internet#Principaux opérateurs de services Web.YouTube étant une entreprise américaine, elle profite de la liberté d'expression très large de ce pays, qui permet à un hébergeur de fixer lui-même les règles d'admission des contenus. En effet, le premier amendement de la Constitution des états-Unis interdit à l'état de limiter la liberté d'expression des personnes privées, mais n'est pas opposable à une entreprise privée[181]. YouTube a placé dans ses conditions d'utilisation l'interdiction des contenus violents[182]. Cependant, cette règle est d'interprétation très libre. Elle permet à YouTube de rejeter ce qu'il estime être de la propagande terroriste et, au contraire, d'accepter les vidéos dénon?ant des actes de violence, y compris par des états. L'Espagne a débattu de l'interdiction du postage de telles vidéos sur Internet[183]. D'autres pays optent pour le blocage de YouTube quand les utilisateurs l'utilisent largement pour dénoncer l'action du gouvernement (exemple de la Turquie[184] ou de la censure d'Internet en Tunisie). En revanche, les tribunes politiques interdites dans de nombreux pays d'Europe en tant qu'incitation à la haine —?négationnisme, apologie du racisme, de l'homophobie, etc.?— sont autorisées. Pour toutes ces raisons, des états ont souvent mis YouTube en demeure sous la forme ??le site YouTube sera filtré dans sa totalité si telle vidéo n'est pas supprimée??[réf.?nécessaire]. Pour résoudre ce dilemme, YouTube a mis en place un filtrage géographique qui permet d'interdire certaines vidéos aux résidents de pays choisis —?sauf utilisateurs avertis, capables de contourner un tel blocage, ce qui peut être illégal selon les lois de leur pays[réf.?nécessaire]. Cette technologie est aussi utilisée quand une vidéo est soumise à un droit d'auteur variable selon les pays[réf.?nécessaire]. Un exemple célèbre est L'Innocence des musulmans?: YouTube a accepté la mise en place d'un filtrage géographique, mais se réclamant de la liberté d'expression, a refusé de la supprimer malgré son caractère très controversé[185]. Finalement, les tribunaux américains en ont ordonné la suppression, non pas en raison de son caractère offensant pour les musulmans —?cet argument est rejeté aux états-Unis?—, mais pour atteinte aux droits d'auteur[186]. Lutte contre la désinformationEn septembre 2021, YouTube prend des mesures pour lutter contre la désinformation. Le site supprime la chaine RT en allemand, accusée de diffuser de fausses informations à propos de la pandémie de Covid-19, notamment à travers son émission ??Der fehlende Part??. La Russie réagit en mena?ant de bloquer YouTube[187]. Le 29 septembre, YouTube annonce prendre des mesures pour bloquer les vidéos et cha?nes antivax[188]. En mars 2022, en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, YouTube annonce bloquer les vidéos de désinformation au sujet de l'invasion ainsi que les médias financés par la Russie[189]. Cependant, en février 2023, un rapport de l'organisation NewsGuard révèle que plus de 250 documentaires de la cha?ne RT au sujet de l'invasion ont malgré tout été diffusés sur YouTube[190]. Monopole du flux d'informationLes géants du web détiennent un quasi-monopole sur le flux d'informations et, en tant que tel, sont en mesure de manipuler le discours public[191]. Internet est un ensemble de services de base. La plupart de ces services sont détenus et gérés par des sociétés privées, qui hébergent le contenu et donnent aux utilisateurs la possibilité de le consulter ou d’en créer de nouveaux. Si ces fournisseurs de services de base ne veulent pas de quelque chose sur Internet, ils peuvent le censurer et le faire dispara?tre d'internet dans le monde entier[192]. Ce contr?le d'Internet est, dans les faits, concentré dans les mains de quelques entreprises massives qui font tout pour que le public n'en soit pas conscient. Réagissant à un blocage des revenus générés par les contenus publicitaires de centaines de vidéos sur YouTube, Sky News écrit ??c'est de l'intimidation. Le débat n'existe plus??[193]. Affrontement de vidéastesYouTube offre une grande liberté d'expression quant aux sujets choisis par les vidéastes. Ainsi, il n'est pas rare de voir des YouTubers se consacrer spécifiquement à la chasse aux histoires sensationnelles ou sordides, avec en tête de lice, la cha?ne ??Drama Alert?? lancée en 2014[194]. Ce phénomène, souvent appelé ??YouTube Drama??, s'est révélé à la suite des propos du célèbre vidéaste américain PewdiePie ayant été accusé d'antisémitisme[195]. Les YouTubeurs qui se concentrent à raconter ces histoires sensationnelles s'appuient généralement sur des témoignages ou des captures d'écran de message, parfois sans aucune preuve concrète, le but étant de générer un trafic important et des revenus potentiels[réf.?nécessaire]. Ce mécanisme, très inspiré des recettes de la presse people américaine, a parfois des conséquences importantes sur les YouTubeurs accusés[réf.?nécessaire]. En effet, le 9 janvier 2017, Keemstar de la cha?ne ??Drama Alert?? a d? publier une vidéo d’excuses, après avoir affirmé dans une émission précédente qu’un YouTubeur de 62?ans qui diffuse des vidéos du jeu Runescape était un pédophile condamné et qu’il avait eu des relations sexuelles avec une jeune fille qu’il avait ??épousée?? dans le jeu. Toute l’histoire était fausse?: l’homme montré à l’écran comme ayant été condamné, qui est toujours en prison, n’était pas le YouTubeur en question. Harcelé par des internautes le mena?ant, l’homme accusé à tort avait à son tour publié une vidéo dans laquelle il demandait, en larmes, ??qu’on [le] laisse tranquille, bordel… Je voulais juste faire une putain de cha?ne YouTube?!??[196]. CommentairesLa plupart des vidéos permettent aux utilisateurs de laisser des commentaires écrits et ces derniers ont attiré l'attention par leur aspect négatif, à la fois sur le fond et sur la forme. Lorsque le magazine américain Time a loué en 2006 le Web 2.0 pour avoir permis l'émergence d'une ??communauté et d’une collaboration sur une échelle sans précédent??, il a ajouté que YouTube ??stimule la stupidité des foules et non pas seulement leur sagesse. Certains des commentaires sur YouTube vous font pleurer pour l'avenir de l'humanité, ne serait-ce que par leur orthographe, sans compter l'obscénité et la haine à l'état pur qu'on y trouve??[197]. Le journal britannique The Guardian a décrit en ces termes, en 2009, les commentaires d'utilisateurs sur YouTube?: ??Enfantins, agressifs, mal orthographiés, sexistes, homophobes, allant de remarques rageuses sur le contenu d'une vidéo à une description de celle-ci pleine de détails inutiles et suivies d'un LOL, les commentaires sur YouTube sont un vivier de débats puérils et d'ignorance éhontée — avec, parfois, la percée d'un bon trait d'esprit??[198]. En septembre 2008, le Daily Telegraph a remarqué que YouTube était ??tristement célèbre?? pour ??des échanges de commentaires parmi les plus acerbes et mal pensés sur Internet???; il a rapporté en outre l'existence de YouTube Comment Snob, ??un nouveau logiciel qui bloque les commentaires malpolis et écrits par des analphabètes??[199]. FaillesLe 4 juillet 2009, YouTube est victime d'une faille XSS permettant d'injecter du code JavaScript dans les commentaires des vidéos. En quelques heures, des centaines de scripts permettant de récupérer le cookie des utilisateurs (et donc de se connecter à leur compte) sont déposés sur les vidéos les plus populaires, avant que YouTube ne cl?ture globalement les commentaires, le temps de résoudre le problème[200]. PublicitésD'abord exempt de publicité, YouTube monétise son audience dans la plupart des pays du monde. Depuis 2011[réf.?nécessaire], les publicités peuvent être insérées avant le contenu vidéo. Aux états-Unis, en avril 2018, une coalition formée par 23?groupes américains de protection de l’enfance dépose plainte contre Google auprès de la Federal Trade Commission. Cette coalition reproche à Google de violer les lois de protection de l’enfance en collectant des données sur les enfants de moins de 13?ans afin de leur envoyer des publicités ciblées[201]. Le 20 février 2019, dans le contexte d'une controverse d'abus sur enfants sur YouTube, The Walt Disney Company annule la diffusion de ses publicités sur le site, tout comme Nestlé et Epic Games[202],[203],[204]. Une enquête menée en 2021 par le site The Markup montre que Google Adsense, qui sert au placement des publicités sur Youtube, ne bloque qu'un nombre restreint de mots-clés haineux, et que les blocages sont facilement et fréquemment contournés par les vidéastes souhaitant réaliser des profits grace à des contenus haineux[205]. Censure idéologiquePlusieurs vidéastes et collectifs ont dénoncé le caractère apparemment idéologiquement partisan de l'algorithme de démonétisation, qui toucherait de fa?on systémique les vidéastes féministes et LGBT+, qui verraient leurs contenus démonétisés même quand ils respectent les règles de monétisation[206]. C'est notamment le cas de plusieurs rédactrices de chez Madmoizelle.com qui sont également vidéastes, selon lesquelles la démonétisation et classification serait beaucoup plus sévère sur les contenus présentés par des femmes, qui surviendrait de manière systémique sur des vidéos à thématique sexuelle ou contenant un langage jugé vulgaire, alors que des contenus similaires, mais présentés par des hommes seraient épargnés[207]. En 2018, de nombreuses créatrices, dont Amélie Coispel, présidente de l'association Les Internettes, dénoncent une démonétisation systémique de sujets liés au féminisme sous des justifications fallacieuses, y compris celles dont le contenu n'avait quoi que ce soit de sexuel (ce fut notamment le cas de la journaliste Marine Périn), alors que des vidéos à caractère sexuel concernant les hommes ne subissaient pas ce sort. En réponse à la polémique, YouTube a déclaré que ??certains sujets, comme l’IVG ou le viol, sont importants et peuvent être débattus?? mais cite les ??réticences?? des annonceurs ??à ce que leurs marques soient associées à ce contenu??[208]. En réaction, plusieurs vidéastes ont créé le collectif Queermotion sous la forme d'une plate-forme vidéo autogérée afin de ??permettre aux personnes queers d'avoir un espace de diffusion émancipateur de plateformes comme YouTube, ??safe??, sans publicité, sans collecte de données personnelles, sans ??shadow-ban?? LGBTQIA+, ni quelconque algorithme de censure – nudité, droits d'auteurs…??[209]. AddictionLe visionnage de vidéos sur YouTube peut développer une dépendance entra?nant des conséquences sur la vie sociale de l'utilisateur de par la gratification de l'engagement de l'individu[210]. Un phénomène similaire est observé chez les jeunes enfants qui sont pour la plupart fascinés par un dessin animé, un concept, etc. Ils veulent être certains de comprendre l’entièreté de ce à quoi ils s'intéressent tant et le fait que l'algorithme de YouTube propose sans cesse du contenu similaire à c?té de ce qu'ils sont en train de visionner les pousse à regarder toujours plus de vidéos[211]. Collecte de données personnelles Article connexe?: Google §?Données collectées.La liste des informations collectées par l'application iOS inclut?: la géolocalisation du périphérique?; les coordonnées enregistrées?; l'historique de recherche et de navigation web?; les identifiants et les données d'utilisation de l'application YouTube?; l'historique des achats?; les contacts?; le contenu utilisateur (photos, vidéos, audio, expérience de jeu, etc.).En avril 2018, à l'occasion de la mise en place du prélèvement à la source en France, la Direction générale des finances publiques a publié sur son site une vidéo YouTube imposant de visionner 1 minute de vidéo avant de pouvoir accéder à son site. L'accès aux informations légales sur les données collectées est inaccessible tant que la vidéo n'est pas visualisée, et n'inclue aucune des informations sur les données collectées. La publication de plusieurs articles révèle l'existence et les problèmes associés à la collecte de données personnelles par YouTube, la vidéo est alors retirée rapidement. Le 21 janvier 2019 en France, la CNIL condamne Google à une amende de 50 millions d'euros ??en application du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) pour manque de transparence, information insatisfaisante et absence de consentement valable pour la personnalisation de la publicité??, entre autres du fait des traitements faits par YouTube. C'est la première décision d'une instance de régulation de sanctionner l'un des acteurs majeurs du numérique, en utilisant les dispositions du RGPD en vigueur depuis mai 2018. Le 19 juin 2020, le Conseil d'état valide la sanction de 50 millions d'euros prononcée par la CNIL à l’encontre de la société Google LLC. Cette condamnation en France est suivie d'une autre par la Federal Trade Commission aux états-Unis pour collecte de données personnelles de mineurs de moins de 13 ans dans un objectif de publicité ciblée. |
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